Pourquoi j'irai à la manif, aujourd'hui
Je suis femme.
Je suis hétéro.
Je suis maman.
Je suis française.
J'en ai un peu marre d'entendre ces propos moralisateurs, pontifiants, régulateurs, bien pensants, sentencieux, sermonneurs, religieux, j'en passe et des meilleurs....
Mais qu'est-ce que ça vient faire là ?
Qui suis-je pour donner des leçons ?
Qui suis-je pour interdire ou autoriser ?
Qui suis-je pour avoir une certitude sur ce qui est bien ou mal ?
Qui suis-je pour dire que les uns auront des droits, et pas les autres ?
Basta tous les discours.
Qui parfois raniment de mauvais souvenirs.
Que je sache, la notion d'égalité et de fraternité n'a pas (encore) disparu des textes fondateurs de la république française.
Alors, au nom de la liberté qui doit guider nos pensées d'hommes et femmes libres et non tout le fatras de nos instincts,
et libre de toute idéologie quelle qu'elle soit,
J'irai à la Manif.
Me@Rages, Anniversaire(s) il y a trente sept
Me@Rages, Anniversaire(s)
Je me demande si septembre n'a pas été encore un lourd contributeur de ma vie au goût de plomb parfois.
THEATRE DE RUE
Encore un spectacle qui, malgré l'apparence de son propos un peu limité à un comique de situation, laisse un souvenir et et petit goût de revenésy.... un couple de japonais qui s'appelle SIVOUPLAIT.
"Silences amusants d'un couple en blanc", spectacle de mîmes, présente avec poésie et drôlerie les différentes étapes de la vie de couple sur fond musical."
ça se sirote tranquillement et bien agréablement sous le soleil de juin ou de septembre, c'est selon...
http://www.youtube.com/watch?v=bBw4LwTE37Q&feature=related
pour avoir une petite idée :-)
THEATRE DE RUE - SELECTION NATURELLE
Comme chacun commence à le savoir, j'aime le théâtre de rue.
Et parfois aussi d'autres forme de théâtre, plus classique, ou pas.
Et la musique aussi. Et la peinture aussi. Je suis une dilettante professionnelle, chaque occasion qui se présente sous un angle sympathique aiguise ma curiosité d'enfant qui aurait des tickets de métro ou d'avion dans sa poche pour se déplacer au gré de ses lubies. Recherche de vie tant qu'yen a comme dirait notre ami Renaud.
Je me suis demandée récemment si un spectacle m'avait particulièrement marquée en 2011.
Oui.
C'était l'automne dernier, à Suresnes, à la Fête des Vendanges. Au plafond du ciel, tendus entre deux lignes d'arbres bordant la rue, des boules japonaises de toutes les couleurs, à toutes les hauteurs, volant sans aucun état d'âme, attendant la fanfare.
Voici donc celui qui, selon moi, laisse sans voix, sans respiration et sans l'envie de bouger un orteil du début jusqu'à la fin.
La Troupe s'appelle MAKADAM KANIBAL ; voici ce que dit le pitch du dépliant :
"Création 2011
Une famille cruelle rythme ses relations complexes par des farces d’enfants terribles, sous le regard apathique de leur vieille mère presque morte. Elle vous embarque dans son univers où tout ce qui vous paraît étrange est son quotidien, ce qui vous semble monstrueux est finalement d’une grande tendresse, ce que vous croirez être horrible est d’une humanité à toute épreuve… La générosité inconsciente de cette drôle de famille vous dévoile un don de soi sans limite.
Très engagée dans ses spectacles, la compagnie Makadam Kanibal veut faire passer un message aux spectateurs sur les thèmes qui lui sont chers : la différence, la pauvreté, le rejet de la société... Pour leur 3e création, Marc Lebars monte sur scène et le duo devient donc trio. Théâtre de rue, techniques de fakir et de clown sont les ingrédients caractéristiques des spectacles de Makadam Kanibal"
C'est tout cela et beaucoup plus encore, le mieux c'est de courir les voir !!
Sommes nous des robots ?
RESTO A MADRID
Avant d'oublier, une bonne adresse à Madrid, que j'ai du mal à retrouver chaque fois que j'en ai besoin
Alors voilà :
Restaurante Madrid I Catedral - Carrera San Jeronimo 16
La dernière fois que nous avons pris un plat de grillades (parillada mista), il en restait tant après que nous ayions terminé notre repas que j'ai emporté tout ce qui pouvait se manger (pain, poisson grillé et viande grillée), et tous les SDF de la place ont pu en profiter ; il faisait -2° et n'ont pas rechigné à sortir de leur duvet et se réveiller à minuit pour faie un petit casse croûte.
NEWS CANCER
NEWS CANCER
Le Sunitinib est un anticancéreux qui cible les tumeurs neuroendocrines pancréatiques. Il s’agit d’un traitement ciblé qui, sur la base des travaux réalisés par l’équipe du Professeur Eric Raymond à l’hôpital Beaujon – Université Paris Diderot, a obtenu l’accord d’utilisation de l’Agence européenne du médicament et très récemment celui du groupe américain d’experts cancérologues de la Food and Drug Administration.
Un traitement prometteur pour un cancer rare.
L'oubli et le silence sont la punition qu'on
L'oubli et le silence sont la punition qu'on inflige à ce qu'on a trouvé laid ou commun.
Ernest Renan, souvenirs d'enfance
Niki ou L'histoire d'un chien
A (re)découvrir : l'auteur hongrois Tibor Déry
Romancier et dramaturge hongrois, Tibor Déry s'est efforcé, durant sa longue carrière mouvementée, d'apporter sa participation intellectuelle et artistique aux grandes mutations du xxe siècle européen. Marquée par l'actualité historique et l'interrogation morale, son œuvre constitue le lieu géométrique des contradictions individuelles et sociales envisagées du point de vue de l'engagement, en conflit à son tour avec la lucidité psychologique et philosophique. Parmi les nombreux chroniqueurs de notre temps à vocation idéologique, Déry se distingue précisément par son message de solitude à l'intérieur même des mouvements collectivistes et par le courage avec lequel il entretient, malgré tout, l'espoir qu'un jour, l'aliénation abolie, ordre et liberté, foi et doute, vie et écriture parviendront à se réconcilier.
Extrait de Niki, l'histoire d'un chien :
«Pour autant qu'on pouvait le distinguer dans le crépuscule où baignait le jardin, c'était un fox-terrier, sans doute un croisement de fox à poil dur et de fox à poil ras.
Son corps svelte était recouvert d'un poil blanc court et lisse, sans tache ni éclaboussure.
Seules les oreilles étaient noisette, avec un trait noir à la naissance.
Par une de ces coquetteries dont la nature est prodigue, le dessin et la couleur, à l'attache de chacune des oreilles, n'étaient pas symétriques. De l'oreille gauche, une raie noisette descendait jusqu'aux cils en passant par le dessus de la tête. Au-dessous de l'oreille droite, la gueule était d'une blancheur immaculée, mais derrière l'oreille le trait noir, comme pour faire un contraste amusant avec la blancheur de la gueule, descendait profondément sur la nuque, dépassant la ligne où, d'habitude, les chiens portent le collier.
Là, il s'élargissait en une sorte de carré noir, pour autant que la nature consente à former des carrés et autres figures géométriques régulières. Ajoutons deux grands yeux luisants à la base d'une tête allongée en triangle, à la pointe duquel brillait un petit nez noir comme astiqué au cirage, et nous aurons dessiné à grands traits la gracieuse silhouette qui venait de s'installer aux pieds d'Ancsa.»
L'histoire de Niki, une chienne ordinaire, et des Ancsa, un couple non moins ordinaire, est une parabole extraordinairement émouvante, - sans jamais donner dans la sensiblerie -, sur l'attention, la gentillesse et la résistance de l'amour
Source France Culture