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C  CLUB    Confettis Couleurs

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14 novembre 2017

Comment fabriquer de magnifiques lutins à partir de cocottes de pin! - Bricolages - Des bricolages géniaux à réaliser avec vos enfants - Trucs et Bricolages - Fallait y penser !

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27 janvier 2013

Pourquoi j'irai à la manif, aujourd'hui

Je suis  femme.

Je suis hétéro.

Je suis  maman.

Je suis française.

J'en ai un peu marre d'entendre ces propos moralisateurs, pontifiants, régulateurs, bien pensants, sentencieux, sermonneurs, religieux, j'en passe et des meilleurs....

Mais qu'est-ce que ça vient faire là ?


Qui suis-je pour donner des leçons ?

Qui suis-je pour interdire ou autoriser ?

Qui suis-je pour avoir une certitude sur ce qui est bien ou mal ?

Qui suis-je pour dire que les uns auront des droits, et pas les autres ?

 

Basta tous les discours.

Qui parfois raniment de mauvais souvenirs.

Que je sache, la notion d'égalité et de fraternité n'a pas (encore) disparu des textes fondateurs de la république française.

Alors, au nom de la liberté qui doit guider nos pensées d'hommes et femmes libres et non tout le fatras de nos instincts,

et libre de toute idéologie quelle qu'elle soit,

J'irai à la Manif.

 

13 septembre 2012

Me@Rages, Anniversaire(s) il y a trente sept


Me@Rages, Anniversaire(s)
il y a trente sept ans....
Last Act .....janvier 2009
Jour faste
Encore !
 
En laissant couler mes pas vers le nord et les rues en pentes
pour aller vers la MEP
je suis naturellement arrivée,
ou plutôt j'ai atterri,
à Maubert Mutualité.
Juste après notre entrevue au resto vietnamien ce lundi de janvier...
Les discussions courtoises et insipides m'ont laissée de glace,
mais il fallait bien en passer par là, non ?
J'ai marché avec une légèreté au coeur que je ne me connaissais pas.
Une sorte de délivrance.
Et là, à Maubert Mutualité, la boucle s'est bouclée, sans prévenir.
J'ai traversé le carrefour pour aller voir si Dodin Bouffant était toujours là,
avec sa petite terrasse en contrebas, au coin de la rue Lagrange.
Toujours la terrasse en contrebas, mais plus de resto.
Disparu.
Remplacé par quatre boutiques asiatiques, des légumes, des traiteurs chinois,
la globalisation a encore frappé.
Et pourtant, l'impression de refaire des pas sur des pas d'il y a longtemps.
Un drôle de pari.
Sur quoi déjà ?
J'ai oublié.... mais l'enjeu fondamental devait se trouver autour de l'emploi de la double ou simple lettre
d'un malheureux mot de français qui n'avait jamais rien demandé à personne.
Orthographe.....
Dodin Bouffant était une référence, un endroit chic où Colin m'avait invitée à la suite de ce pari qu'il avait perdu...
échec qu'il avait lui-même probablement orchestré,
tant il était incapable de monter au filet sans vraie raison de le faire....
Seule change la saison.
Fin janvier aujourd'hui, les feuilles manquent sur les arbres tout secs.
Il manque aussi la chaleur.
Aujourd'hui, sur les trottoirs, les gens sont drapés dans leurs gros manteaux
qu'ils collent contre eux avec leurs mains gantées,
comme si ça allait réchauffer leurs coeurs endormis.
Moi, j'étais en jupe blanche, avec mes vingt quatre ans et la vie devant moi, comme insouciante.
Coton indien très léger, presque transparent.
Juste rendu décent par la largeur extrême qui faisaient se superposer à l'aplomb tous les pans de tissu....
Et le haut, pareil, très léger, presque comme si je n'étais pas vraiment habillée.
Juste un petit collier en perles de bois, roses, jaunes et vertes, qui traîne encore caché entre mes piles de chaussettes....
Et un pshitt d'Eau Fraîche de Rochas, pour être du matin au soir enveloppée
dans un sillage pétillant que Colin traquait parfois dans les dédales des couloirs....
Jeu qui finissait par mobiliser tout l'étage : tiens, tu es là, elle est où ? ou tiens, elle est là, il est loin ?
Et aux pieds, des sandales plates en velours noir importées de Chine.... déjà......
Avec une petite bride gansée et un petit bouton tout rond pour accrocher.
Mao, sa révolution, ses vestes en soie et ses chaussures commençaient à inonder le marché européen.... oui, déjà.....
et aussi les organisations politiques et syndicales.
C'était une tenue que je mettais ces jours-là parce qu'il faisait très chaud,
et comme on n'avait pas la clim, dans des vieux locaux chics du 8ème haussmanien,
on allait se tremper de temps en temps les pieds dans l'eau froide des lavabos pour arriver à travailler,
et on baissait au maximum les tentures en toile, bien moches mais bien incontournables
des grandes fenêtres de nos bureaux.
Voilà....
Avec Colin, nos liens se sont tissés autour des mots....
de leurs musiques, de leurs histoires....
le Conte de Noël, Nuit de trève au Viet Nam, Lovecraft, Yann Pallach et les chars de Prague.....
Et là je me demande si je n'ai pas tout dit.
La boucle est bouclée.
J'attends qu'Alexis me réponde, il est d'accord sur le principe d'une rencontre.
J'ai besoin de retrouver quelques détails sur la chronologie des événements.
Je me demande si septembre n'a pas été encore un lourd contributeur de ma vie au goût de plomb parfois.
Septembre noir....
Ma mère, Colin écrasé à l'aube, un 13 septembre, sur une route de l'Est, contre le camion d'un trouffion bourré et fatigué, et quelques autres encore....
là dedans, les Twin Towers et avant elles la chute d'Allende qui ont bouleversé le monde n'ont fait pour moi qu'en rajouter une couche.
Moi qui,
comme toi,
ai passé tant d'années à être incapable de pleurer devant les drames du monde.
Comme si rien, jamais, ne pouvait et ne pourrait m'atteindre.
Aucune détresse, aucun état d'âmes brisées, aucun naufrage, aucune tempête.
Enfermée dans un trou noir j'étais, enfermé dans le krak des chevaliers derrière des douves monumentales,
enfermée jusqu'en haut du coeur, des mains et des yeux.
A triple tours, et encore plus.
Ne pas voir, ne rien entendre, ne rien sentir,
surtout pas.
Et puis en passant dans l'Ile Saint Louis, encore un appel, comme un clin d'oeil sonore
qui me fait stopper net :
l'organiste de l'Eglise de St Louis est en train de répéter,
pour la messe de dimanche prochain,
probablement.....
 
 

 

 

10 février 2012

THEATRE DE RUE

 

Encore un spectacle qui, malgré l'apparence de son propos un peu limité à un comique de situation, laisse un souvenir et et petit goût de revenésy.... un couple de japonais qui s'appelle SIVOUPLAIT.

"Silences amusants d'un couple en blanc", spectacle de mîmes,  présente avec poésie et drôlerie les différentes étapes de la vie de couple sur fond musical."

ça se sirote tranquillement et bien agréablement sous le soleil de juin ou de septembre, c'est selon...

http://www.youtube.com/watch?v=bBw4LwTE37Q&feature=related

pour avoir une petite idée :-)



10 février 2012

THEATRE DE RUE - SELECTION NATURELLE

Comme chacun commence à le savoir, j'aime le théâtre de rue.

Et parfois aussi d'autres forme de théâtre, plus classique, ou pas.

Et la musique aussi. Et la peinture aussi. Je suis une dilettante professionnelle, chaque occasion qui se présente sous un angle sympathique aiguise ma curiosité d'enfant qui aurait des tickets de métro ou d'avion dans sa poche pour se déplacer au gré de ses lubies. Recherche de vie tant qu'yen a comme dirait notre ami Renaud.

Je me suis demandée récemment si un spectacle m'avait particulièrement marquée en 2011.

Oui.

C'était l'automne dernier, à Suresnes, à la Fête des Vendanges. Au plafond du ciel, tendus entre deux lignes d'arbres bordant la rue, des boules japonaises de toutes les couleurs, à toutes les hauteurs, volant sans aucun état d'âme, attendant la fanfare.

Voici donc celui qui, selon moi, laisse sans voix, sans respiration et sans l'envie de bouger un orteil du début jusqu'à la fin.

La Troupe s'appelle MAKADAM KANIBAL ; voici ce que dit le pitch du dépliant :

"Création 2011

Une famille cruelle rythme ses relations complexes par des farces d’enfants terribles, sous le regard apathique de leur vieille mère presque morte. Elle vous embarque dans son univers où tout ce qui vous paraît étrange est son quotidien, ce qui vous semble monstrueux est finalement d’une grande tendresse, ce que vous croirez être horrible est d’une humanité à toute épreuve… La générosité inconsciente de cette drôle de famille vous dévoile un don de soi sans limite.

Très engagée dans ses spectacles, la compagnie Makadam Kanibal veut faire passer un message aux spectateurs sur les thèmes qui lui sont chers : la différence, la pauvreté, le rejet de la société... Pour leur 3e création, Marc Lebars monte sur scène et le duo devient donc trio. Théâtre de rue, techniques de fakir et de clown sont les ingrédients caractéristiques des spectacles de Makadam Kanibal"

C'est tout cela et beaucoup plus encore, le mieux c'est de courir les voir !!


 

   

 

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2 juin 2011

Sommes nous des robots ?

Une petite histoire qui commence à dater mais que j'aime toujours beaucoup...
L'homme était debout dans le hall de la Station l'Enfant Plaza du métro de Washington.
Dos au mur, il a commencé à jouer du violon
C'était un matin froid de janvier.
Il a joué  pendant quarante cinq minutes la Chaconne de la deuxième partita de Bach, l'Ave Maria de Schubert, du Massenet, et de nouveau Bach.
A cette heure de pointe, vers huit heures du matin, quelque mille personnes ont traversé le hall, pour la plupart en route vers leur travail.
Après trois minutes, un homme d'âge mur a remarqué qu'un musicien jouait.
Il a ralenti son pas, s'est arrêté quelques secondes, puis est reparti.
Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar.
Sans s'arrêter, une femme lui a jeté l'argent dans son petit pot.
Puis un homme s'est adossé au mur d'en face pour l'écouter, il a regardé sa montre,
et il s'est remis en route.
Celui qui a marqué le plus d'attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans.
Sa mère l'a tiré, pressé, mais l'enfant s'est arrêté pour regarder le violoniste.
Finalement, sa mère l'a secoué et aggrippé brutalement, afin que l'enfant la suive.
Le petit a repris sa marche, tout en gardant la tête tournée vers le musicien.
Cette scène s'est répétée plusieurs fois avec d'autres enfants....
Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger.
Durant les trois quart d'heures de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l'écouter un temps.
Une vingtaine lui ont donné de l'argent tout en continuant leur marche.
Il a récolté trente deux dollars.
Qµand il a eu fini de jouer, personne n'a applaudi.
Seule une femme l'a reconnu sur plus de mille personnes.
Cet homme était pourtant Joshua Bell
L'un des meilleurs musiciens du monde
Il a joué ce matin là quelques unes des partitions les plus difficiles jamais écrites avec un Stradivarius de 1713 d'une valeur de trois millions et demi de dollars.
Deux jours avant de jouer dans le métro, il faisait salle comble au Théâtre de Boston et le prix des places avoisinait les 100 dollars.
 
Cette histoire est une histoire vraie.
L'expérience de Joshua Bell jouant incognito dans une station de métro a été organisée par le Washington Post dans le cadre d'une enquête sur la perception, les goûts, et les priorités d'action des gens.
La question était de savoir si dans un environnement quotidien, à un moment inopportun, nous pouvons percevoir la beauté.
Le monde moderne est ainsi fait.
 
En avril 2008, l'auteur de ces lignes a remporté le prix Pullitzer pour son long papier dans le Washington Post.
 
2 mai 2011

RESTO A MADRID

Avant d'oublier, une bonne adresse à Madrid, que j'ai du mal à retrouver chaque fois que j'en ai besoin

Alors voilà :

Restaurante  Madrid I Catedral - Carrera San Jeronimo 16

La dernière fois que nous avons pris un plat de grillades (parillada mista), il en restait tant après que nous ayions terminé notre repas que j'ai emporté tout ce qui pouvait se manger (pain, poisson grillé et viande grillée), et tous les SDF de la place ont pu en profiter ; il faisait -2° et n'ont pas rechigné à sortir de leur duvet et se réveiller à minuit pour faie un petit casse croûte.

2 mai 2011

NEWS CANCER

 

NEWS CANCER

Le Sunitinib est un anticancéreux qui cible les tumeurs neuroendocrines pancréatiques. Il s’agit d’un traitement ciblé qui, sur la base des travaux réalisés par l’équipe du Professeur Eric Raymond à l’hôpital Beaujon – Université Paris Diderot, a obtenu l’accord d’utilisation de l’Agence européenne du médicament et très récemment celui du groupe américain d’experts cancérologues de la Food and Drug Administration.
Un traitement prometteur pour un cancer rare.

 

25 avril 2011

L'oubli et le silence sont la punition qu'on

L'oubli et le silence sont la punition qu'on inflige à ce qu'on a trouvé laid ou commun.

Ernest Renan, souvenirs d'enfance

1 mars 2011

Niki ou L'histoire d'un chien

A (re)découvrir : l'auteur hongrois Tibor Déry

Romancier et dramaturge hongrois, Tibor Déry s'est efforcé, durant sa longue carrière mouvementée, d'apporter sa participation intellectuelle et artistique aux grandes mutations du xxe siècle européen. Marquée par l'actualité historique et l'interrogation morale, son œuvre constitue le lieu géométrique des contradictions individuelles et sociales envisagées du point de vue de l'engagement, en conflit à son tour avec la lucidité psychologique et philosophique. Parmi les nombreux chroniqueurs de notre temps à vocation idéologique, Déry se distingue précisément par son message de solitude à l'intérieur même des mouvements collectivistes et par le courage avec lequel il entretient, malgré tout, l'espoir qu'un jour, l'aliénation abolie, ordre et liberté, foi et doute, vie et écriture parviendront à se réconcilier.

Extrait de Niki, l'histoire d'un chien :

«Pour autant qu'on pouvait le distinguer dans le crépuscule où baignait le jardin, c'était un fox-terrier, sans doute un croisement de fox à poil dur et de fox à poil ras.
Son corps svelte était recouvert d'un poil blanc court et lisse, sans tache ni éclaboussure.
Seules les oreilles étaient noisette, avec un trait noir à la naissance.
Par une de ces coquetteries dont la nature est prodigue, le dessin et la couleur, à l'attache de chacune des oreilles, n'étaient pas symétriques. De l'oreille gauche, une raie noisette descendait jusqu'aux cils en passant par le dessus de la tête. Au-dessous de l'oreille droite, la gueule était d'une blancheur immaculée, mais derrière l'oreille le trait noir, comme pour faire un contraste amusant avec la blancheur de la gueule, descendait profondément sur la nuque, dépassant la ligne où, d'habitude, les chiens portent le collier.
Là, il s'élargissait en une sorte de carré noir, pour autant que la nature consente à former des carrés et autres figures géométriques régulières. Ajoutons deux grands yeux luisants à la base d'une tête allongée en triangle, à la pointe duquel brillait un petit nez noir comme astiqué au cirage, et nous aurons dessiné à grands traits la gracieuse silhouette qui venait de s'installer aux pieds d'Ancsa.»

L'histoire de Niki, une chienne ordinaire, et des Ancsa, un couple non moins ordinaire, est une parabole extraordinairement émouvante, - sans jamais donner dans la sensiblerie -, sur l'attention, la gentillesse et la résistance de l'amour

Source France Culture

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